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....................Nathalie Ours

... Nathalie Ours... Nathalie Ours... Nathalie Ours... Nathalie Ours...Nathalie Ours... Nathalie Ours... Nathalie Ours... Nathalie Ours...Nathalie Ours...

................................... Nathalie Ours est née à Paris en 1956.
Elle vit dans le sud de la France depuis une dizaine d'années.
Elle est l'auteur de 6 romans, dont deux parus en poche et un traduit en italien.
Ses thèmes de prédilection sont le désir, la mort, l'enfance. Ses sujets sont de ceux qui dérangent.

Elle aime entraîner son lecteur sur de fausses pistes, dans de faux genres, dans un style toujours en symbiose avec l'histoire.
Ses personnages sont issus du quotidien. Ce sont avant tout des humains, avec un h minuscule. La vie souvent les transperce.
En proie à ses forces contraires, ils luttent ou se débattent à leur manière.
Une correspondance secrète semble les lier de livre en livre, que le lecteur attentif pourra remarquer...


                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         
TOCTOC
Editions Joelle Losfeld  - 2006

C'est la voix d'une petite fille qui guide le lecteur tout au long du roman, une petite fille jolie, sage, parfaite. Mais Camille compte, elle compte sans cesse — combien de fois elle va se laver les mains, se relever pour boire de l'eau, combien de temps elle doit se coiffer, se brosser les dents, jouer à aligner de menus objets... elle compte les battements du cœur de sa chienne, le tic-tac de la pendule, le clic-clic de la pompe à oxygène de son grand-père... Ses journées sont réglées à la seconde près, dans le plus grand secret, afin de juguler l'angoisse qui rôde.
Pour Camille, les nombres sont la seule façon de régir les choses, de les enserrer bien à leur place, la seule arme pour ne pas sombrer dans l'impensable : compter pour éviter que des événements fâcheux ne se produisent. Solitaire, Camille s'enferme, sa vie n'est bientôt plus faite que de longues balades avec sa chienne, son unique amie, et d'interminables successions de chiffres.
Le roman n'a pas pour but d'« expliquer » le phénomène des TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs), il tente d'exprimer de l'intérieur le vécu d'une enfant encerclée dans cette obsédante toile d'araignée.

Cet ouvrage fait partie de la première sélection BLEU (Bibliothèque des Langues Européennes), avec Nabigora, d'Annie Saumont, et Pawana, de J.M.G. Le Clézio, sur le thème « Grandir ». La vocation de BLEU est d'associer des œuvres littéraires en français et en V.O. (anglais, allemand, espagnol) pour une exploitation transversale dans les classes de collège et de lycée. Pour en savoir plus sur le projet BLEU, cliquez ici.

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« Comment toucher l'humain ? » interview EVENE / Nathalie Ours, cliquez ici

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Haute saison, quinzaine uniquement haute saison 1
Editions Le Serpent à plumes  - 2005

Des histoires enlevées... qui se lisent bien...
Une location de vacances, quelque part en Provence.
Les locataires se succèdent.
Il y a ceux qui font du tourisme à haute dose, ceux qui se reposent, ceux qui viennent en stage, ceux qui travaillent au Festival...
Il y a des bébés, des ados, des retraités... Il y a des couples illégitimes...
Il y a une piscine, un poney ; il y a du soleil et du vent. Des cigales à tire-larigot ! Et une ombre au tableau.
Nouvelles ? Roman ?
Facéties ou feuilleton noir ?
Si tout n'était qu'un malicieux trompe-l'œil ?

L'ouvrage s'ouvre sur une phrase de Pierre Jourde en exergue... Ce n'est pas un hasard. Nathalie Ours fustige à travers une savoureuse galerie de personnages — véritable radioscopie  du quotidien — un certain genre de littérature, en la prenant, peut-être, à contre-pied ?

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Divines grenadesDivines grenades
Editions la Musardine - 2004

Intégriste d’une religion imaginaire, Pieux — c’est le nom du héros — souhaite appliquer les dogmes au pied de la lettre. Pour la gloire de Dieu !
Pour la gloire de Dieu, il façonne les pierres. Lapidaire de son état, il taille diamants, émeraudes, rubis, afin que dans leurs facettes y resplendisse la lumière céleste.
Pour la gloire de Dieu, il épouse Johana ! Leur union charnelle n’aura pour vocation que de perpétuer la Création. De beaux enfants, élevés pieusement, conçus dans la pureté du Seigneur.
Mais il en va tout autrement. Dès le lendemain des noces, Pieux doit se rendre à l’évidence. Johana recèle quelques dangers sataniques entre ses cuisses. Oui, nichée là, c’est bien la langue du Malin qui darde, écume, le défie d’une odieuse insolence ! Comment déloger le vice, comment venir à bout du Tentateur suprême ? Pour le salut des âmes, il faut ramener Johana dans le droit chemin.
Le destin de Pieux est déjà scellé. Facetter une pierre ou exciser sa jeune épouse participent du même mystère. Mais les voies du Seigneur sont impénétrables ; qu’elle s’appelle Eve ou Johana, la Femme en fait plus souvent les frais qu’à son tour…

Une fiction d'une tension surprenante, un sujet pas vraiment "politiquement correct", traité d'une façon qui implique le lecteur, à son corps défendant parfois !


« Il n’y a pas un jour dans l’actualité où le fanatisme religieux ne cause des drames.

Cela est, peut-être, de la politique.
Mais que se passe-t-il dans la sphère privée ? Que se passe-t-il au fond des êtres ?
J’ai voulu mettre en scène dans
Divines grenades un intégriste d’une religion imaginaire, écartelé entre son idéal et une certaine objectivité.
L’idéal : sa foi, le dogme.
L’objectivité : la sexualité féminine.
D’après le dogme, la sexualité féminine doit se conformer au masculin. N’exister qu’en creux.
Or, la jeune épouse de Pieux — c’est le nom du héros — désire son mari « du devant ».
Il se trouve que Pieux est lapidaire de son état. Pour la gloire de Dieu, il taille des pierres précieuses.
Pour la gloire de Dieu, excisera-t-il de la même façon sa femme ?
Rien n’est simple. La dimension érotique du roman peut prendre le lecteur dans les mêmes contradictions que Pieux. Elle n’apporte pas de réponses, mais elle interroge chacun dans sa réflexion propre. »
Nathalie Ours 

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Spirales de femmeSpirales de femme
Editions du Rocher  - 2003

C’est un livre qui en cache un autre.
Céline se consume d’amour pour le docteur Cyril S.

Dans la salle d’attente, elle cherche à capter son regard.
En vain.
Alors, elle lui écrit une histoire. Dans laquelle il est, et elle aussi. Réunis dans une chambre d’hôtel à explorer des variations qui les passionnent. Mais également dans la réalité, éclatés, déchirés, quotidiens comme il se doit.
Ne reste plus qu’à lui envoyer le livre.
Roman-piège, leurre en spirale, qui encercle son lecteur d’un lent tournoiement.
D’autres seront aspirés par le même mouvement : Sergio et Franckie, René et Jean-Louis T., qui gravitent dans les volutes de leur propre désir, et reviennent à leur point de départ sitôt tombé le vent du Sud.
Car cela se passe en Provence, là où la lumière exacerbe les sentiments.
Avec, bien sûr, des frissons glacés qui ramènent à la mort.

Une construction ludique où l'auteur joue avec son lecteur. Finalement :ne serait-ce pas lui le véritable héros du livre ?
 
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La Ceinture édition 2007La Ceinture
Editions la Musardine - 2003
Réédition collection Lectures Amoureuses - Editions la Musardine - 2007

Une maison, une femme, la solitude : le désir d'écrire qui n'aboutit à rien. A chaque fois que Christiane Seignier s’installe devant sa page blanche, elle succombe mollement à l’envie de se masturber. Autant dire que son grand dessein n’avance pas.
Mais le hasard va lui donner un coup de pouce : elle découvre dans une revue pornographique une publicité pour une ceinture de chasteté. Elle contacte le fabricant, Monsieur Jean, qui lui propose un contrat sur un an : il gardera la clef de la ceinture et passera deux fois par mois pour l’entretien et la vérification. Enfin, elle ne gaspillera plus son énergie. Son
Œuvre écrite l’attend.
Profonde erreur : elle est rattrapée par le désir. Bientôt, elle n’a plus qu’une obsession : jouir, jouir, jouir. Ce qui lui est impossible. Le cercle magique de la ceinture est imparable.
Le plastique transparent de la coque ne laisse rien toucher mais tout voir. Il ne masquera aucun des ravages, aucune des métamorphoses qui vont se succéder au fil des mois. Christiane Seignier est suspendue au bon vouloir de Monsieur Jean, puis de différents partenaires recrutés sur internet. L'écriture dans tout ça ? Et si c’était le fin mot de l'histoire...
Réédité en 2007 dans la collection Lectures Amoureuses.


Faux porno et vrai récit "méta-physique" (au sens propre). L'auteur y tutoie son personnage pour nous faire entrer dans une intimité rarement dévoilée. Troublant.

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Entretien avec Nathalie Ours


Pot-pourriPot-pourri
Editions Blanche - 2002
Réédition collection Lectures Amoureuses - Editions la Musardine - 2004


Mais pourquoi qu'elle a fait ça, la mère ? Pourquoi qu'elle s'est glissée sur le lit à côté de Dominique, pourquoi qu'il a senti sa main rêche s'infiltrer à l'intérieur de son pyjama, pourquoi, pourquoi ça lui a balancé une décharge dans la tête —  et pas que dans la tête, il y a qu'à voir les jets chauds qu'ont giclé plein son ventre ? Elle aurait mieux fait de rester à fourrer ses graines de lavande dans ses deux cents sachets à l'heure, elle aurait mieux fait de terminer ses cartons de pots-pourris dans son atelier au rez-de-chaussée.

Surtout qu'il avait pas besoin de ça, Dominique. C'est tout juste s'il allait pas tripler sa quatrième, question physique c'était pas terrible non plus, et en plus il était isolé dans un coin plus paumé tu meurs, même si des fois il y avait le sourire de Justine et certains films sur Canal+.

Ah oui, il était bien d'accord : c'est pas toujours marrant, la vie !


Un style qui utilise le langage d'un adolescent pour nous faire entrer au cœur du personnage, en prise avec un inceste mère/fils ravageur. Crudité et tristesse : un roman violent, tragique, poignant, dans lequel la dimension humaine reste magnifique.

« Mes romans peuvent être qualifiés d'« érotiques », mais je ne les ai pas écrits comme tels. Ce sont, surtout, des romans sur le désir. Le désir est un noyau dur. Il n'est pas rare qu'on le vive durement. Souvent, dans la vraie vie, cette agression est adoucie par le sentiment amoureux. J'ai préféré mettre mes personnages en situation extrême pour atteindre une sorte d'épure, justement, du désir à l'état brut qu'on voit évoluer dans ses circonvolutions les plus noires ou les plus tourmentées. Mais heureusement, toujours, il y a la grâce. »
Nathalie Ours

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Ce site vous offre une nouvelle inédite de Nathalie Ours !

Het Geheugen van de Engelen
  Ecrite dans le cadre de "Vaison-la-Nouvelle"
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